Type | SUJET |
Collection | Fondation Jérôme Seydoux Pathé (Pathé Fiction FJSP) Fiction |
Durée | 00:08:08 |
Coul. son | NB Muet |
1911CNCPFIC 00034
Titre : RIGADIN TZIGANE
1ère diffusion : 1911
REA : Georges MONCA
MUS : Emmanuel BIRNBAUM
ACT : PRINCE (Rigadin); Germaine REUVER; Gabrielle LANGE; Frederic MUFFAT; André Marly; Maud LOTI; Barally
SCAGL - Société Cinématographique des Auteurs et Gens de lettres, Pathé Frères
Comédie.
Rigadin, un jour de dèche noire, joue du violon dans les cours. Affligé d’une petite femme revêche et pleine de mépris pour le talent improductif de son époux, Rigadin, humble et doux, courbe l’échine et mange sans se plaindre le pain sec arrosé d’eau qu’elle lui octroie. Une annonce de journal demandant un violon tzigane, inspire à l’ingénieuse Julie l’idée de donner à son époux le physique de l’emploi. Grâce à un peu d’étoupe collée sur ses cheveux plats, des moustaches conquérantes et une toque de peau de lapin, le musicien transformé se présente au Chalet des Îles où il s’agit de faire danser une noce. Son succès est médiocre. Mais en revanche, grâce à son physique avantageux, il fait la conquête de l’opulente belle-mère. La fatalité veut que Julie rencontre le couple comique. Furieuse, elle vend la mèche et belle-maman les laisse laver leur linge sale en famille en opérant une retraite prudente. Plus lamentable et plus malmené que jamais, Rigadin rentre sous le toit conjugal où bientôt un garçon de café apporte une lettre du patron du Chalet des Îles, rendant hommage au talent méconnu de Rigadin et lui offrant un engagement en qualité de chef d’orchestre. Julie domptée désormais, aussi obséquieuse et servile qu’elle fut jadis acariâtre, contemple d’un œil attendri le grand artiste qu’elle n’avait pas su comprendre.
(Henri Bousquet, Catalogue Pathé des années 1896 à 1914, Bures-sur-Yvette, Editions Henri Bousquet, 1994-2004)
FICTION; PRIMITIF; PAUVRETE; INSTRUMENT DE MUSIQUE; VIOLON; BELLE-FAMILLE