Fiche Document : 7750GJ 00001 - LES INDIENS DEPLUMES

Référence

7750GJ 00001

Titre

LES INDIENS DEPLUMES

Dates

1ère diffusion : 1977

Résumé descriptif

LES INDIENS DEPLUMES. Jack LONDON, Fennimore COOPER, les traineaux et les arcs, il faut oublier tout cela. L'Indien du CANADA malgré ses plumes est condamné pour survivre à s'intégrer à la civilisation de l'homme blanc. Un pour cent de la population. 2.200 réserves. 10 kilomètres carré de moyenne. L'Indien dans son territoire parle sa propre langue et ne paye pas d'impôts. Mais, sans travail, sans école, parfois sans eau et sans électricité, il doit souvent s'exiler vers les bidonvilles en bordure des cités. Chômage, saisonnier, mortalité infantile, alcoolisme, analphabétisme. En face, le Ministère des Affaires Indiennes, 400 millions de dollars, 6.000 employés. Il encourage quand la situation le permet l'auto organisation. En fait, la situation varie d'une réserve à l'autre, quand le sous sol est riche, quand on peut louer ou vendre à l'industrie, c'est la prospérité. Alors, nulle frontière ne subsiste entre la tradition indienne et la vie moderne.Police, FORD, COCA COLA, c'est l'intégration de rêve. On oublie vite les autres, ceux du Nord, dans les forêts et sur les terres gelées. Pour l'Indien des réserves riches, le problème c'est de naviger astucieusement entre le droit fédéral et la loi provinciale. Alors, pour s'en sortir, on signe de nouveaux traités. L'artisanat traditionnel apporte quelque bien être mais il dépend trop de l'argent fédéral et ne saurait suffire. Aussi, le Ministère des Affaires Indiennes lui même encourage les revendications territoriales. Neuf millions de dollars pour exhumer des traités vieux de cent ans, pour fixer le montant des indmnités de compensation. Avocats, juristes, libéraux blancs ont rejoint le combat. Si avec la civilisation les premiers colonisateurs ont apporté l'alcool et la variole ils ont aussi introduit la religion. Au terme de l'endoctrinement forcé 55% de catholiques, 40% de protestants. Le reste s'accroche à l'animisme autrefois si vivant. Alors, les Indiens organisent la lutte avec plus de conviction. Leurs revendications sont justes. Aussi, des progressistes Canadiens de toutes races les ont suivi dans le combat.Les jeunes chefs savent maintenant se battre pour autre chose que des couvertures et de la verrerie. Y perdront ils leur indianité pour y gagner l'automobile, les jeans et le base ball. La survie de la race vaut bien qu'on y laisse quelques plumes. EQUIPE : Image : Michel DEVILLE. Montage : Cécile DECUGIS. Réalisation : Jacques ALEXANDRE.