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Fiche Document : 1912CFPFIC 00082 - LA DECOUVERTE DU DOCTEUR MITCHOFF

 
 
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Type SUJET
Collection Fondation Jérôme Seydoux Pathé (Pathé Fiction FJSP)
Fiction
Durée 00:12:17
Coul. son NB  Muet
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Référence

1912CFPFIC 00082

Titre

LA DECOUVERTE DU DOCTEUR MITCHOFF

Dates

1ère diffusion : 22/03/1912

Résumé catalogue

Drame.

Le docteur Mitchoff vient de faire une surprenante découverte qui lui permet de fixer dans l’oeil d’un mort les traits de la dernière personne qu’il a fixée. Le savant soumet au commissaire de police Lenoir sa découverte, d’une si haute portée pour la police et à laquelle elle doit fournir désormais, en matière de crime, la preuve irréfutable de la culpabilité. Justement, on téléphone du commissariat qu’un crime vient d’être commis. C’est l’occasion d’expérimenter la nouvelle méthode sur la victime, l’usurier Nathan Gobsek. L’expérience réussit parfaitement. Peu à peu, sur l’oeil se dessine une image. Mais à mesure, les yeux du commissaire s’emplissent d’épouvante. Bientôt, il ne peut plus douter de l’évidence, ce sont les traits de son fils qui sont fixés sur la rétine du cadavre. Le malheureux père, après avoir confessé son fils que des dettes de jeu ont acculé au crime lui indique, en lui tendant un revolver, la seule voie qui lui reste à suivre et le fils coupable se fait justice.

(Henri Bousquet, Catalogue Pathé des années 1896 à 1914, Bures-sur-Yvette, Editions Henri Bousquet, 1994-2004)

Résumé descriptif

Dans un intérieur bourgeois, un commissaire, sa femme et son fils sont à table, ils se lèvent de table et se disent au revoir, les deux hommes sortent dans la rue. Le père porte un costume et un chapeau melon et son fils un costume et canotier. Ils entrent dans le commissariat. Dans le hall, les policiers se lèvent pour saluer les deux hommes. Ils se rendent dans un bureau, discutent. Entrée du docteur Mitchoff, portant barbe blanche, valise et chapeau haut de forme, arrive. Au même instant, dans le hall du commissariat, une servante amène un mot au fils qui le lit, s'énerve et part en courant. On le retrouve dans un appartement richement décoré, il est accueilli par une gouvernante qui le fait s'assoir. Un autre homme plus vieux entre, l'air méchant, en robe de chambre, les deux hommes discutent à propos d'un chèque. Le fils du commissaire supplie l'autre en se mettant à genoux. Ils se battent jusqu'au moment où le jeune homme étrangle l'autre homme, récupère le chèque et s'enfuit. La gouvernante découvre le corps étendu sur le sol. Dans un bureau du commissariat, le docteur Mitchoff étudie un lapin mort. La gouvernante vient annoncer la découverte du corps. Tout le monde part sur les lieux du crime. Dans l'appartement du mort, le docteur étudie le cadavre alors que les enquêteurs trouve le canotier du tueur. Des policiers viennent installer la machine du docteur près du cadavre. Le docteur Mitchoff met des gouttes dans les yeux du cadavre et regarde à l'intérieur avec sa machine. Le commissaire y regarde aussi. Gros plan de l'oeil du cadavre dans lequel le visage de fils du commissaire apparaît. Quand il voit ça, le commissaire devient comme fou et rentre chez lui très énervé à la recherche de son fils. Celui ci entre dans la pièce l'air gêné, ils se disputent et le fils se met à genoux devant son père pour le supplier puis s'écroule dans un fauteuil. Le commissaire tend un revolver à son fils qui le prend et qui sort de la pièce. Le commissaire s'écroule sur le fauteuil, la tête dans les mains alors que sa femme arrive et tente de consoler son mari. Les époux entendent un coup de feu, la femme voit le cadavre et s'écroule de douleur sur un fauteuil, les mains jointes alors que son mari est à terre.

Mots clés

ASSASSINAT; SCIENTIFIQUE; CADAVRE; CANOTIER; CHAPEAU MELON; COMMISSAIRE; COMMISSARIAT; FICTION; HAUT DE FORME; OEIL; POLICE; POLICIER; REVOLVER; PRIMITIF; STRANGULATION