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Fiche Document : PJ 1936 359 16 - RENE BRUT RACONTE SON EMPRISONNEMENT

 
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Type SUJET
Collection Pathé
Journal Actualité
Durée 00:02:08
Coul. son NB  Sonore
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Référence

PJ 1936 359 16

Titre

RENE BRUT RACONTE SON EMPRISONNEMENT

Dates

1ère diffusion : 23/09/1936

Résumé catalogue

René Brut et Jean D'Esme de l'Intransigeant sont accueillis au Bourget par Robert Alexandre.
En 1936, à Séville, pendant la Guerre d'Espagne, René BRUT est condamné à mort et emprisonné pendant une semaine par les Franquistes pour avoir filmé les condamnés républicains alignés, fusillés puis entassés et recouverts de planches auxquelles on met le feu. René Brut ne doit son salut qu'à l'intervention de Pie XI, alerté par le clergé
parisien.

Résumé descriptif

Arrivée de l'avion ramenant l'opérateur BRUT et jean D'ESME du journal "l'Intransigeant". Transcription du dialogue entre lui et René ALEXANDRE à sa descente d'avion : R.B. : "Aah, Bonjour Monsieur Alexandre". R.A. : "Aah, bonjour mon vieux BRUT, je suis bien content de vous revoir". R.B. : "Bah moi aussi mais vous savez ça a failli mal se terminer". R.A. : "Ah oui ?". R.B. : "Mon ami Jean D'ESME de "L'Intransigeant"". R.A. : "Enchanté". J.D'E. : "Très heureux, Monsieur". R.A. : "En somme, que s'est-il passé exactement ?". R.B. : "Alors comme vous le savez, le 12 au matin nous quittions TANGER à bord de notre avion spécial (vue aérienne prise de l'appareil), et nous arrivions quelques heures après à SEVILLE (plongée sur la foule pendant une procession à SEVILLE). Moins le 15, j'commence les premières prise de vues, la procession de la Vierge des Rois (plusieurs plans de la procession) et puis avant la cérémonie du nouveau drapeau (plan du drapeau à un balcon, FRANCO et son état-major derrière), nous faisons les démarches (un plan de FRANCO au balcon, vu de l'intérieur), nous demandons les autorisations d'aller à BADAJOZ (plusieurs plans de BADAJOZ), nous les obtenons, et nous rentrons à BADAJOZ vingt-huit heures exactement après l'arrivée du Général FRANCO dans cette ville. De là nous rentrons à SEVILLE (un plan de BRUT et D'ESME à côté de leur avion), et puis y avait justement le torpilleur "Tornade" qui ramenait quatre-vingt-onze réfugiés français venant de GRENADE (plans du torpilleur, à quai et en mer)." J D'E. : "BRUT travaille pendant ce temps-là, moi j'écris des articles, et là commence toutes nos difficultés. On nous met immédiatement comme suspects à l'hôtel, avec interdiction de quitter SEVILLE après avoir pris possession de nos passeports et d'en avoir informé dans les bureaux de la Sûreté.". R.B. : "Bon. parce que faut vous dire que on nous avait accusé qu'il passait dans les journaux et sur les écrans des photos soit-disant interdites prises par nous à BADAJOZ. Le 8 septembre dans la nuit, on vient me chercher, tu t'en rappelles (en s'adressant à Jean D'ESME) ? " "J. D'E. : "Parfaitement". R.B. : "Et on m'emmena, on m'avait déjà fait des promesses de me fusiller, là on m'emmena en pleine nuit je ne sais où. C'est après qu'on m'a laissé à la prison, où donc pendant six jours je suis resté". R.B. (face caméra) : "Je remercie les directeurs de Pathé Cinéma, le Pathé Journal ainsi que la direction de "L'Intransigeant", mon ami Jean D'ESME, et toutes les personnalités, amis connus ou inconnus, qui ont bien voulu intervenir en faveur de ma libération".

Mots clés

ESPAGNE; BOURGET; FRANCE; SEVILLE; BADAJOZ; AIR FRANCE; AVION; EMPRISONNEMENT; GUERRE D'ESPAGNE; FRANCAIS; sonore; AERIENNE; Atterrissage; BATEAU; CARRIOLE; DECLARATION; GUERRE; JOURNALISTE; MARIN; NAVIRE; PLAGE; PRISON; RECIT; SEPTEMBRE; VUE; 1936; PJ 1936 359 16; PRESSE FILMEE; INTERVIEW; GUERRE CIVILE ESPAGNOLE; PROCESSION; VIERGE; DRAPEAU; CEREMONIE; VILLAGE; entretien; VUE AERIENNE; BRUT; ESME; Pathé Cinéma

 

PJ 1936 359 16