Type | SUJET |
Collection | Fondation Jérôme Seydoux Pathé (Pathé Fiction FJSP) Fiction |
Durée | 00:14:07 |
Coul. son | NB Muet |
1906CFPFIC 00002
Titre : LE FILS DU DIABLE
Titre(s) alternatif(s) : EL HIJO DEL DIABLO ; LE FILS DU DIABLE FAIT LA NOCE A PARIS
1ère diffusion : 21/09/1906
REA : Charles Lucien LEPINE
SCE : Charles Lucien LEPINE
ACT : André DEED
PHO : Segundo de CHOMON
Pathé Frères
Féeries et contes.
Le jeune Satan s’ennuie aux Enfers et ses parents, inquiets, ont décidé de l’envoyer à Paris avec son médecin qui lui servira de mentor. L’automobile infernale paraît peu à peu au travers des flammes, semblable à une bête monstrueuse, cuirassée et bossuée, aux yeux de feu. Ils arrivent en plein carnaval, se mêlent à l’excitation des promeneurs, se laissent griser par l’air de Paris, les vins et les femmes et dévaliser par un de ces êtres charmants aux yeux clairs et faux. Au réveil, sommation de payer la note d’hôtel, intervention des agents puis du docteur qui, à l’aide de sa seringue, téléphone aux Enfers et se fait expédier de l’argent par un messager diabolique. Cependant, le jeune Satan dégoûté des plaisirs factices, rêve d’un bonheur simple, doux et long entre les bras d’une femme bonne, tendre et fidèle. Le docteur, usant de son pouvoir satanique, fait alors apparaître devant son compagnon une série de jolies femmes dont les silhouettes changeantes se dessinent charmantes et mobiles dans une hallucination colorée.Satan fixe son choix sur une jeune paysanne et les voilà partis en automobile à sa recherche. Les villageois, surpris par le grossissement et la déformation caricaturale de ces êtres diaboliques, fuient épouvantés devant ce fléau inconnu, lorsqu’au tournant d’une route, l’accident sévère mais providentiel, dépose le jeune démon à la porte même de la jeune fille, objet de ses recherches. Transports, manifestations diverses, demande en mariage, fiançailles. Mais à l’église le jeune marié, en présence des objets du culte, saisi d’un effroi mystérieux, fuit épouvanté et la jeune femme, de désespoir, se suicide. Satan, l’esprit hanté de visions fuit aux enfers la nuit, sous le jour livide de la lune. Le tableau final nous donne le spectacle de l’arrivée d’un convoi de damnés parmi lesquels le fils du diable reconnaît, transporté de joie, la femme qu’il a aimée sur la terre, obtient sa grâce et l’épouse. Ronde et apothéose finale.
(Source : Henri Bousquet, Catalogue Pathé des années 1896 à 1914, Bures-sur-Yvette, Editions Henri Bousquet, 1994-2004).
Film attribué à Ferdinand ZECCA au générique de l'élément Cinémathèque française numérisé ici, mais plus probablement réalisé par Charles Lucien LÉPINE.